A mes débuts de triatlhon en 1991, j'ai découvert, en achetant triatlhète magazine, le mythique triatlhon d'Hawai. L'article de la course m'a émerveillé par ces photos de triathlètes en extase avec des commentaires riches en frissons et précis sur le labeur de tous ces guerriers du triple effort… Il m'a fallut finalement dix ans pour y participer. Des années d'entrainement, des blessures, d'évènements sportifs comme ma première participation à l'Embrunman pour le finir, de planification optimum de mes entrainements par rapport à mon travail d'éducateur sportif à la Mairie d'Aix… Cette opération en Avril 2001 d'une endofibrose de l'artère hiliaque externe qui m'a gaché deux saisons entières. Je dois la vie au grand chirurgien qui a décelé ce mal depuis une quinzaine d'années et qui a sauvé beaucoup de cycliste de renom : Le Professeur Chevalier. Depuis, mon niveau est revenu à une qualité nettement supérieure qu'auparavant. Mon résultat à Gerardmer (Ironman France) le démontre bien : 6ème féminine parmi les pros et 1ère fraçaise ce qui m'a permis de me qualifier pour Hawai.


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REVUE DE PRESSE : TRIATHLON
Véronique Matur, jusqu'à Hawaii.

Le triatlhon français a sans doute avec elle un leader authentique. Encouragée par de bons résultats dans l'Ironman France de Gérardmer, notre championne n'a pas hésité dernièrement à s'envoler pour Hawaii.
Ce résultat est d'autant plus remarquable qu'elle a été opérée en avril 2001 d'une endofibrose de l'artère hiliaque qui lui a gâché deux saisons. " Je dois la vie au Professeur Chevalier qui a décelé ce mal et qui a aidé de nombreux cyclistes de renom " faisait-elle remarquer avant son départ qu'elle attendait depuis dix ans.
C'est en effet la récompense d'années d'efforts intensifs, d'entrainements sans cesse plus poussés, de blessures, d'évènements sportifs comme sa première participation à l'Embrunman et de planification optimum de ses entrainements par rapport à son travail d'éducateur sportif à la mairie d'Aix-en-Provence. Et de nous confier encore ses impressions sur ce lieu où le triatlhon est roi : " Tous les matins à partir de 6 heures, on coure déjà sur Ali Drive... là-bas, le sport est un véritable culte ! Et les triathlètes sont privilégiés de A à Z avant, pendant et après la course. Toutes les catégories d'âges y sont représentées : le plus vieux des hommes avait 75 ans, des femmes 67 ans ! C'est cette culture du sport qui repousse les limites du vieillissement ".
Ces leçons, Véronique Matur les a donc bien apprises à Hawaii et gageons qu'elle saura nous les faire partager ici de retour parmi nous. Voilà notre championne forte d'une nouvelle vision plus optimiste sur la continuité de son
sport : hygiène de vie et moral de fer garantis !

P. Bourrillon (Hawaii Tribun).


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A mon arrivée là-bas (une semaine avant l'épreuve), l'ambiance triatlhètique règnait déjà depuis plusieurs semaines. Tous les matins à partir de 6 heures, beaucoup de triathlètes couraient déjà sur Ali Drive ainsi que des locaux certainement avant d'aller travailler : des mamans avec leur poussette, des adolescents des quadragénaires, des septuagénaires hommes et femmes... Le sport est un culte là-bas ! De plus, sur la jetée de Pier (où a lieu le départ natation) des maîtres nageurs en kahack sont à la disposition de tous pour les assister sur tracé balisé par les bouées. Des ravitaillements sont offerts, nos affaires sont gardées pendant la natation avec un système de sacs numérotés (comme en conditions de course). De même, pendant les entrainement vélo, des ravitaillements avec du personnel se trouvaient sur le site... Bref les traithlètes sont privilégiés de A à Z avant, pendant la course et la cérémonie d'après la course est grandiose. Toutes les catégories d'âges y sont récompensées : le plus âgé des hommes avait 75 ans et la plus âgée des femmes avait 67 ans. Quel mérite, j'étais impressionnée de la vitalité qu'ils avaient sur le podium, moi qui était affalée sur une chaise : à mon âge ? C'était très émouvant, quelle santé ont ces gens là par rapport à chez nous ! On est aigri à cet âge là, pessimiste avec déjà des problèmes physiques ou cardiaques. C'est cette culture du sport qui repousse les limites du vieillissement, les années sont là certes, mais les années à venir seront mieux vécues. Je ne pensais pas que l'on pouvait encore fournir de tels efforts, de plus prolongés, jusqu'au niveau septuagénaire. Celà m'a donné une leçon, une vision plus optimiste sur la continuité de la pratique de mon sport : hygiène de vie et moral de fer.

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Véronique Matur
nous raconte la course.


IRONMAN, bike course

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