LA COURSE

La natation, 4 km, se faisait sans combinaison dans une eau à 28° et houleuse. Ce fut un peu la bataille, puisque, nous étions plus de 1600 partants. Ensuite la partie vélo s'est faite au début sous la pluie pendant environ 50 km. Le parcours était un aller-retour de 180 km comportant vent de face les trois quarts du circuit puisque ce meme vent tourne avec des bons faux plats montants et descendants. C'était un parcours fait pour des rouleurs puissants et lourds (tout le contraire de ce que je suis) et il fallait adopter en permanence la position allongée sur le prolongateur du guidon (position pas naturelle du tout) ce qui sollicite beaucoup les lombaires et les fessiers. Je m'étais entrainée dans ces conditions là en France avec le mistral mais je n'ai pas de puissance, donc je n'ai pas fait un bon vélo (c'est la partie où je me suis faite le plus doublé). Sur le marathon ensuite, je suis descendue du vélo courbée tellement le mal aux lombaires me tenaillait, j'ai mis à peu près 1 km pour atteindre une position convenable pour la course. Mais la fatigue était bien là, installée, parfois je me sentais mieux donc j'accélérais, mais le parcours était difficile, chaud, humide. J'ai tout de meme repris 200 places en étant dans le dur pendant le dernier km. Sur les 200 derniers mètres, mon Président de Club (René Panagiotis) m'a donné le drapeau national, ce qui m'a redonné l'énergie pour finir en beauté sur la ligne d'arrivée.

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